Prix Victoire Ingabire Umuhoza pour la Démocratie et la Paix - 2024
Pour la treizième fois, Le RiFDP vient de décerner publiquement le Prix Victoire Ingabire Umuhoza pour la Démocratie et la Paix à l’occasion de la journée internationale de la femme que nous avons célébré samedi le 16 mars 2024 à Bruxelles, BELGIQUE.
Thème: Redonnons à la vie humaine sa valeur
Discours de circonstance de Mme Kami Runyinya, coordinatrice du RifDP
Message de Mme Kami Runyinya, coordinatrice du RifDP, section Belgique à l’occasion de la Journée internationale des Droits de la Femme et de la remise du Prix Victoire Ingabire Umuhoza pour la Démocratie et la Paix, 13ème édition.
Discours de circonstance de Mme Victoire Ingabire Umuhoza
Victoire Ingabire a remercié le plaidoyer continu du RifDP en faveur de la paix et de la démocratie. Elle a démontré qu’il reste encore un long chemin vers l’équité et la justice au Rwanda et a appelé à un dialogue hautement inclusif pour la paix et la justice dans la région des Grands Lacs africains.
Lauréats
Nicole Ndongala est une défenseuse espagnole des droits humains d’origine congolaise. Elle est directrice générale de l’association Karibu et membre du Conseil Consultatif de Casa África.
Elle coordonne depuis plusieurs années le Centre de Formation et de Promotion des Femmes de l’Association Karibu, dans le but de donner de la dignité à la femme africaine. Elle a également été coordinatrice de Women’s Empowerment dans le cadre du projet européen AFTER.
Depuis 2018, Ndongala est directeur général de l’association Karibu, dédiée au soutien des immigrés africains à Madrid.
Françoise Germain-Robin est une journaliste française. Elle fut grand reporter au journal L’Humanité, fut journaliste à l’Office de radiodiffusion-télévision française, à France Culture et correspondante à Alger de 1978 à 1982.
Après un passage à l’ORTF et à France Culture, Françoise Germain-Robin poursuit sa carrière journalistique à L’Humanité-Dimanche en 1975, puis devient grand reporter à la « Vie internationale » de l’Humanité trois ans plus tard. Spécialiste du Moyen-Orient, elle a participé à plusieurs ouvrages collectifs sur l’Algérie et l’économie algérienne.
Elle s’est aussi intéressée à la question de la citoyenneté en République démocratique du Congo6. Elle fait paraître en 2023, avec le journaliste congolais en exil Déo Namujimbo, La Grande Manipulation de Paul Kagame. En 2016, elle reçoit des mains de Roland Leroy la médaille de l’ordre national du Mérite.
Déo Namujimbo est un journaliste franco-congolais. Il a œuvré sur le terrain des pays des Grands-lacs (RDC, Congo, Burundi) depuis 1991. Correspondant de Reporters sans frontières, il a également travaillé pour plusieurs agences de presse.
Au travers de son entreprise Kivu-sur-Seine, il met désormais son expérience au service de la communauté française et africaine en tant que conférencier, traducteur, formateur en journalisme pratique et écrivain public.
Son expérience journalistique pousse Déo Namujimbo à partager la situation et les valeurs de son pays d’origine, très mal connues en Occident. Ses conferences couvrent plusieurs thèmes liés à l’Afrique des Grands Lacs et à la République « démocratique » du Congo.
Pie Tshibanda (Wamwela Bujitu) originaire du Kasaï et fait partie de nombreux Congolais venus au Katanga pour y travailler dans les mines.
Il a travaillé comme enseignant et directeur des études dans les écoles du Katanga, en RD Congo, pendant dix ans. Il a aussi été psychologue d’entreprise, chargé de la sélection et de la qualification professionnelle à la GECAMINES, au Katanga. Pie Tshibanda a contribué à la création d’une école des devoirs itinérante. Psychologue, écrivain et artiste, il sillonne le monde avec son fameux spectacle « Un fou noir au pays des blancs ».
En 1995 une épuration ethnique à l’encontre des Zaïrois originaires du Kasaï éclate au Katanga. Pie Tshibanda estime devoir dénoncer les massacres dont il a été témoin. Il réalise un film vidéo, publie une bande dessinée et écrit plusieurs articles. Devenu un témoin gênant, Pie est contraint, avec sa famille, de quitter le Congo où il est en danger de mort. Il obtient l’asile politique en Belgique.
En 1999 il crée son premier spectacle, Un fou noir au pays des Blancs1, dans lequel il évoque son « parcours du combattant » dans les « procédures de droits d’asile ». Le succès rencontré le conduira en tournée dans toute l’Europe francophone, au Québec, puis en Afrique où son témoignage est également apprécié.
Son second spectacle s’intitule : Je ne suis pas sorcier. Il y compare la modernité occidentale et les traditions africaines avec leurs problèmes respectifs.