« Il faut que les jeunes soient dans l’action. Qu’ils prennent part aux débats et aux discussions. Qu’ils aient du plaisir à s’activer. Trop souvent les réunions ou les activités sont peu stimulantes pour les jeunes. Ils sont laissés dans un coin en attendant d’avoir l’âge pour participer. Si les gens prenaient la peine d’aller les chercher, ils pourraient être surpris de la volonté de mobilisation des jeunes. Ils sont souvent juste trop timides pour prendre leur place. Ils se sont fait souvent dire qu’ils étaient trop jeunes. Il suffit seulement de leur tendre la main. La jeunesse est souvent la clé d’un changement de garde. Elle arrive avec plein d’idéaux. Cependant, il faut s’assurer d’encadrer son impulsivité. Cela peut leur jouer des tours. Le mélange intergénérationnel est souvent la meilleure façon d’activer un changement permanent. »
– Martine Desjardins, lauréate du Prix Jeunesse Engagée 2013
« Celui qui se bat peut perdre mais celui qui ne se bat pas a déjà perdu ». Marie Roger Biloa, paraphrasant un de ses professeurs, à l’occasion de la remise du Prix Victoire Ingabire Umuhoza pour la Démocratie et la Paix, le 9 mars 2013.
“Ce n’est pas à nous que devait revenir ce prix donné au nom d’une dame tellement courageuse, nous n’avons jamais agi pour la gloire, mais si maintenant vous nous honorez, c’est plutôt un groupe que vous devez honorer. Accepter un prix pareil imposait une obligation, celle de continuer, car pendant ces 17 dernières années, la situation ne s’est pas du tout améliorée.
Ce prix vous revient à vous tous, je vous l’offre car vous vous battez autant que nous pour que la population rwandaise sorte de la misère dans laquelle elle est tenue.”
— Martine De Beule, Lauréat du prix “Victoire Ingabire Umuhoza pour la Démocratie et la Paix”, 2012
“Félicitations au Réseau international des femmes pour la démocratie et la paix ! Vous femmes, êtes vraiment le coeur de la famille, de notre société. Votre coeur doit continuer à battre pour donner une dernière chance aux opprimés, aux oubliés, aux exclus, aux victimes de toute sorte de violence” – A. Girubutwari sur Jambonews
Joëlle Garriaud-Maylam (UMP) contre la Visite de Paul Kagame à Paris.
“La visite doit être l’occasion de dire les choses franchement. Sur le passé et sur le présent. Sur l’action des troupes rwandaises en RDC. Sur la répression contre les opposants rwandais : je pense notamment à Victoire Ingabire, emprisonnée depuis plus d’un an”
“Personne ne peut nier de bonne foi la réalité du génocide. La population rwandaise en garde encore les stigmates. Mais le génocide ne doit pas servir à alimenter des accusations injustes ou à justifier des politiques inacceptables.”
—Joëlle Garriaud-Maylam (UMP) Sénatrice des Français de l’étranger, Vice-présidente du groupe UMP du Sénat, Secrétaire Commission Affaires étrangères et Défense,
“Selon Amnistie internationale, au Rwanda, un amalgame a été fait entre la dissidence politique légitime et l’idéologie du génocide, entravant la liberté d’expression et d’association. Mme Ingabire est victime de cet amalgame au moment même où l’armée du général Kagame est mise en cause dans un rapport des Nations unies concernant les massacres perpétrés en RDC contre les réfugiés Hutu entre 1993 et 2003. Au nom des valeurs de justice, que Mme Ingabire soit libérée.”
“Peu de temps après ces élections, un journaliste a été assassiné. Le corps du vice-président du Parti vert a été retrouvé décapité. Plusieurs opposants politiques sont actuellement emprisonnés, dont Mme Victoire Ingabire, présidente des Forces démocratiques unifiées.”
-Madame Louise Beaudoin, Députée de Rosemont à l’Assemblée nationale du Québec,
« Ici, on parle beaucoup des inégalités salariales, des inégalités sociales mais il y a ces femmes dont on parle peu, ces femmes de l’Afrique noire qui se lèvent le matin, l’enfant au dos, pour aller cultiver le champ à des Kilomètres sans être sures de revenir le soir, ces femmes font face à la guerre, je pense spécialement à celles de l’Est du Congo, ces femmes qui ne vivent que pour la survie des leurs, ces femmes oubliées et qui pourtant font vivre l’humanité. » — Daphrose Nyirankundwankize, Coordinatrice du RIFDP, Section Belgique.